Taux de crédit immobilier record en avril
Les taux de crédit immobilier ont connu un nouveau record de baisse en avril 2013, passant en-dessous de la barre des 3 % pour les prêts d’une durée de 20 ans. Même si elle est un peu plus nuancée, la tendance est semblable pour le mois de mai 2013 : les taux sont toujours en baisse. Cette baisse profite à tous les emprunteurs, en influençant toutes les durées de prêt immobilier. Il s’agit donc par là d’une véritable opportunité qui s’adresse à ceux qui désirent acquérir, ainsi qu’à ceux qui se posent la question du crédit immobilier. Cela leur permet en effet d’acheter plus de mètres carrés qu’en situation normale.
Les régions les plus favorables
Pour un prêt d’une durée de 20 ans, la région Provence Alpes Côte d’Azur ainsi que la région Rhône-Alpes profitent d’un taux inférieur à celui de la France : 2,80 % par rapport à un taux de 3,00 %. En outre, dans le cas d’un prêt d’une durée de 10 ans à but immobilier, la Lorraine est une destination idéale pour effectuer une acquisition, car elle bénéficie d’un taux de 2,29 %, là où la France connaît un taux de 2,40 %. En revanche, on observe une tendance inverse dans certaines régions : ainsi, la Bretagne et l’Auvergne notamment voient leur taux de crédit immobilier augmenter.
Les raisons de la baisse des taux de crédit immobilier
Il existe plusieurs raisons qui ont mené à la baisse de ces taux. Tout d’abord, la Banque centrale européenne a mis en place des taux d’intérêt directeurs très bas, qui sont proches de zéro ces temps-ci. En outre, la politique des banques en général conduit à la naissance d’un climat des plus compétitifs, ce qui implique des taux de plus en plus bas. De plus, cette compétition fait que les dossiers moyens, en plus des bons dossiers, retiennent l’attention des banques. Enfin, les taux révisables sont eux aussi à la baisse, et le pouvoir d’achat connaît une légère augmentation.
Certains problèmes subsistent
En effet, certains problèmes paralysent le marché de l’immobilier. Ainsi, un contexte économique de crise représente un élément plutôt négatif qui contribue, de même que la hausse du chômage, à la morosité générale des foyers français et de la société toute entière. La condition pour que le marché immobilier reprenne est la relance de l’emploi et la baisse du chômage, de façon à ce que les foyers français aient un pouvoir d’achat suffisant pour être actifs sur ce marché. Un dernier élément problématique réside dans le fait que les taux en baisse concernent moins les zones tendues.