Immobilier Parisien : Des transactions difficiles
Des transactions difficiles
On entend souvent dire que c’est le bon moment pour acheter mais non pour vendre. La crise a entraîné avec elles de nombreuses variations et, notamment, dans le domaine de l’immobilier. Pourtant, les chiffres démontrent le contraire. De ce fait, le prix du mètre carré a peu chuté dans la capitale alors que le nombre de ventes, lui, peine à augmenter. En effet, on attendait une baisse des prix bien plus importantes. Le premier trimestre de l’année 2013 devait être mémorable dans l’histoire de l’immobilier. Il n’en fût rien. Seule une très timide inflexion a été perçue par les professionnels. Cependant, le prix du mètre carré à Paris stagne à 8260 euros, en moyenne. Il n’a pas bougé depuis l’année 2012.
Des chiffres qui varient selon les arrondissements
Quelques différences se remarquent selon les arrondissements de la capitale. De cette façon, les prix du 4ème arrondissements ont chuté de manière considérable. Les biens ont, environ, perdu 11,5%. Au contraire, dans le 1er arrondissement, ils ont augmenté de 14,1%. La différence est donc notable. Le 6ème arrondissement a lui aussi subi une très forte haute de la valeur de ses biens. Depuis 2012, l’immobilier de cet arrondissement a augmenté de 18,7%. En globalité, prix n’évoluent donc plus beaucoup depuis quelques années. Cependant, un écart semble peu à peu se creuser entre les différents arrondissements lorsque l’on regarde de plus près. Ces écarts se retrouvent également dans l’ensemble de l’île de France. Certains départements ne cessent de prendre de la valeur alors que d’autres semblent délaissés par le marché de l’immobilier.
Des négociations difficiles à entamer
Les propriétaires ont du mal à se faire à l’idée que le prix de leur bien n’augmentera pas avant plusieurs années. Ils perçoivent désormais leur bien comme un investissement peu rentable. Cela entraîne des marges de négociation très basses. En effet, les propriétaires ne veulent pas en plus être contraints et forcés de baisser le prix de la vente. cela a aussi pour conséquence de rallonger les délais de vente. Les propriétaires préfèrent attendre un peu plus et vendre à bon prix plutôt que d’avoir le sentiment de brader leur bien immobilier. Les futurs acquéreurs sont donc obligés d’adopter une posture passive et d’attendre que le propriétaire accepte enfin de baisser le prix de la maison ou de l’appartement. Ce point est visible aussi bien pour du neuf que pour de l’ancien. De cette façon, cela illustre et explique la baisse des transactions enregistrée depuis maintenant plusieurs années.